Ah pis fuck les résolutions!
- Marie Lyne
- 6 janv.
- 2 min de lecture
J'sais plus si j'ai envie de prendre des résolutions. De toute façon, je prends une multitude de décisions tout au long de l'année.
Parce que toute ma vie, j'ai pris la résolution, janvier après janvier, de perdre ou maintenir mon poids et que ça ne semble pas vraiment m'avoir réussi, je n’y crois tout simplement plus.
Je me souviens précisément de chaque moment, en party de famille, où je me disais que cette année, dès le 2 janvier, je ne mangerais plus de ci ou de ça et que je serais super méga pétard et mince. Et pourtant, chaque année, cette promesse refait surface.
Et à un moment ou un autre dans ma vie, je retombe dans mes habitudes et pensées de grosse : je suis mince maintenant, je peux donc m'empiffrer.
Hé ben non! Le poids, c'est entre les deux oreilles. J'ai eu beau peser moins de 120 livres, j'ai toujours eu le même thinking que lorsque j'en pèse 200 : l'envie folle de manger en excès, la joie de savourer et de jouir de la bouffe.
C'est une drogue. Réconfortante et enivrante, je vis une sorte de transe quand je mange. Donc, tu comprendras que lorsque je suis en mode "je vais maigrir", je me prive jusqu'à ce que j’aie fait assez de place pour me remplir!
Avec la mi-quarantaine, je n’ai plus cette facilité à perdre du poids. Les hormones, l’âge, et le fait d’avoir toujours joué au yoyo font en sorte que je prends 5 livres en regardant un morceau de chocolat et un mois à perdre 1 livre en mangeant du petit blanc de poulet avec des choux de Bruxelles.
J'ai joué avec ma santé...
Le culte de la diète était sur toutes les lèvres dès mon jeune âge et pendant les fêtes de Noël, un langage courant chez mes tantes. Donc, je n'ai pas échappé à prendre ce genre de résolution les 30 dernières années.
Mais cette année, j'ai envie de changement
; de durabilité! Développement durable pour le corps, mon corps. Objectif : être en santé (ben oui, bien sûr), mais aussi être bien. Point!
On dira ce qu'on voudra (et quand on est jeune, on trouve ça donc « ma tante » d'entendre ça), mais la santé est ce qu'on a de plus précieux. Et avec le système de santé qui est en phase terminale au Québec, l'expression « manger une pomme tous les jours nous éloigne du médecin pour toujours » prend tout son sens.
En 2024, j'ai basculé dans ma deuxième moitié de quarantaine avec un surpoids et un corps plutôt mal en point. M'offrir d'être bien avec moi-même serait la promesse du début de l'année que je me donnerais. Est-ce une résolution? Je préfère croire que je m'offre un cadeau : celui de m'aimer.





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